Naissance d'une légende
Une version de 1 275 cm3 de 75 ch sera accompagnée d’une S ’homologation spéciale’ destinée à courir en catégorie moins de 1 000 cm3.
Ce fut la sensation de l’hiver rallye 1963/64 : un
petit David rouge à toit blanc avait montré ses feux arrière aux Goliaths superpuissants
et s’était accaparé de la victoire au classement général du rallye de
Monte-Carlo. Un exploit qui, du jour au lendemain, fit entrer la petite voiture
dans la légende : initialement conçue comme un moyen de locomotion économe et
avantageux, la Mini s’était transformée en Mini Cooper impétueuse et, grâce à
cette victoire, en une voiture de sport pour Monsieur tout le monde. Où que la
Mini s’aligne au départ – en version standard, en version Cooper ou en bolide
spécialement préparé – elle était toujours bonne pour une surprise
Pour tenir tête aux voitures surpuissantes,BMC a en effet inscrit six Mini, et 24 pilotes anglais
privés s’élancent au volant de la même petite voiture hyperagile.
Et le rallye prend
effectivement un départ prometteur pour les pilotes des mini-bolides anglais.
La meute rallye avale le parcours de concentration de 4 000 kilomètres jusqu’à
Reims à une moyenne de 50 km/h, même si 277 voitures seulement vont jusqu’à
l’arrivée de cette première escale.
Les Mini officielles, quant à elles, sont encore au grand complet.
Dans la ville française, les commissaires de course notent les plaques de trois Mini rouges à toit blanc qui vont plus tard entrer dans la légende : 33 EJB, pilotée par Paddy Hopkirk, LBL 6D avec Rauno Aaltonen au volant et AJB 44B avec Timo Mäkinen dans le baquet du pilote.
Les Mini officielles, quant à elles, sont encore au grand complet.
Dans la ville française, les commissaires de course notent les plaques de trois Mini rouges à toit blanc qui vont plus tard entrer dans la légende : 33 EJB, pilotée par Paddy Hopkirk, LBL 6D avec Rauno Aaltonen au volant et AJB 44B avec Timo Mäkinen dans le baquet du pilote.
A la fin, Paddy Hopkirk, Bo Ljungfeldt et Carlsson montent sur
la première, la deuxième et la troisième marche du podium.
Pour compléter le
triomphe des Mini Cooper, Mäkinen termine quatrième et
Rauno Aaltonen septième.
La stratégie de l’usine a donc
entièrement payé : pour la première fois, Paddy Hopkirk et ses deux collègues
scandinaves ont formé une équipe commune. Et le style de pilotage tout aussi
spectaculaire qu’impressionnant pour le public de ce triumvirat fait qu’à la
fin du rallye, tout le monde sait qui sont les trois mousquetaires.
33 EJB (Hopkirk_Liddon) n° 37
277 EBL (Mayman_Domleo) n° 189
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigsyQKWSF7GT0I2-Ii4XNxfzAldm0-01JEs5bkawc-nCz4Qs_r1vzZF7ozod1dhRGI3HPVoO0KR50iIsulkW1k3h8kCqgxY_Hzo7esEyZrLwLLYWmQ3FAamvc71E9hskoAnVIv-q8wlbC-/s1600/barre_separation.jpg)
447 BBL (Baxter_McMillan)
PAS DE PHOTOS
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigsyQKWSF7GT0I2-Ii4XNxfzAldm0-01JEs5bkawc-nCz4Qs_r1vzZF7ozod1dhRGI3HPVoO0KR50iIsulkW1k3h8kCqgxY_Hzo7esEyZrLwLLYWmQ3FAamvc71E9hskoAnVIv-q8wlbC-/s1600/barre_separation.jpg)
569 FMO (Aaltonen_Ambrose) n° 105
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