Chaud les marrons chaud....

Titine chauffe à mort.

C'est la maladie des minis mais même sans le carlostat, ça monte très vite en température.

Nettoyage du radiateur, vérification des durites. Tout semble OK.

Bon on va passer aux choses sérieuses, comme elle va bientôt passer la barre des 100 000 kms, il est temps de procéder à une petite vérification et à un changement du joint de culasse.

Donc commande de toutes les pièces nécessaires, un joint Fayen 460 pour partir sur de bonne base.

Je m'attaque à cela sous 15 jours donc reportage à suivre avec toutes les étapes racontées en direct...

Un peu de garniture avec le plat de résistance

On s'attaque à l'intérieur.

Tout a était commandé et livré et franchement cela va assurer à mort car c'est très beau.

On colle, on pose, on refait les vides poche, on remet les cendriers neufs (et qui vont le rester...), on pose la moquette, on encastre difficilement les panneaux de portes.

COOL, c'est BOOOOOOO

 

 

 

 

Les portières

On part donc de portières neuves (enfin plutôt de panneaux de porte ressoudés).
Il faut donc tout remonter.

On commence par les remonter sur la caisse avec des charnières de porte toutes neuves.
Pas évident les contres écrou dans les passages de roue mais cela avance.

Les poignets (perçage et montage)

Remontage de la sangle de retenue de la porte et des plaques de protection interne.
Ce serait bête qu'elles se replient dans l'autre sens.

Et les fameux rétroviseurs obus.
On choisit d'en mettre des deux côtés, non pas pour équilibrer au niveau du point mais juste pour voir ce qui se passe à droite...

Et voilà le travail terminé
Porte ouverte ou fermé, c'est plutôt sympa....

Les glissières de fenètre avant

Alors là c'est la grosse galère.

Déjà le démontage n'était pas une partie de plaisir.
Entre les vis totalement rouillées et le puzzle en vue du remontage.

Je pense que cela va être sport.

On change tout :
Les feutres,les joints, les glissières, les taquets etc...

Donc il faut remettre des pièces presque à l'aveugle et tenir les vitres en équilibre sur leur rail pour pouvoir le glisser dans le feutre.

Enfin bref, une belle galère.

Le joint en haut de porte

Une vitre dans sa nouvelle glissière en feutrine enchassée dans son conduit inox.

Feutrine de séparation de vitre (là, c'est pas trop difficile)

Par toutatis....le ciel nous tombe sur la tête

Pour éviter qu'il ne tombe, je vais donc m'attacher à refaire le toit, le ciel de toit.

Un peu jauni par le temps, 44 ans au dessus de nos têtes, il est temps de repasser au beau fixe.

Donc démontage... en deux parties la bête.

Pas évident, fragile et bien encastré !!! J'imagine le remontage.

Donc, je retire la toile et tous les clips qui vont avec. La colle, les agraffes, les clips...

Et voici une des armatures. En très bon état, pas besoin de remplacer que que ce soit.

Remontage difficile et vu le prix du ciel de toit, mieux vaut ne pas se tromper, ni coller n'importe comment...
Après des suées, des volées d'agraffes et les doigts plein de colle. On tend comme on peut mais quasiment impossible pour qu'il n'y ait pas un pli.

Tu tires d'un côté, c'est l'autre qui plisse. Tu compenses à droite c'est derrière que ça part en vrille.

Le résultat n'est pas si mal que ça...

 Remontage et là, en effet c'e n'est pas évident. Il faut forcer et les plis déjà présents, profitent de l'occasion pour se rappeler à nos bons souvenirs de la veille....

Je profite pour remplacer les pares soleil, qui, eux aussi, n'ont pas été manipulés par des petites mains bien propres....

Et voilà tout remonté... c'est quant même bien sympa le rendu.

Cela mérite les longues heures de tension, les 12584 agraffes et le mal aux doigts à forcer sur les clips.
Une mention spéciale pour le rétro d'époque vec sa ventouse (eh oui 44 ans la ventouse et elle ventouse toujours...,enfin plus trop quand même...)